Je dirige des projets en collaboration avec des danseur-euses et performeur-euses, pour lesquels je pose un cadre de réflexion et de recherches. Pour chaque film je réalise le stylisme, la scénographie et la confection de costumes, puis le montage.
Je réponds aussi à des commandes extérieures, c'est le cas de "Silice Amorphe", projet de performance mené par Sarah Konté avec Selma Stocker et Sarah Andres. J'ai réalisé le stylisme et la confection des costumes, ainsi que les photographies qui documentent la performance.
Performance "Silice Amorphe", 2024 reportage photographique, 11 photographies, stylisme, confection et photographies
Performeuses Sarah Andres,(danseuse hip-hop contemporain, compagnie Anothaï) Sarah Konté,(artiste) Selma Stocker(danseuse contemporain)
Trois corps cherchent l'équilibre dans un espace où les repères sont floutés par des jeux de réflexion de miroirs et de grandes feuilles de papier réfléchissant froissé. Disposés au sol, le papier et les miroirs contraignent la progression des danseuses. Le son guide les trois corps qui terminent leur voyage et semblent stabilisés une fois qu'ils se sont rencontrés, concertés.
Le choix des tissus et la conception des tenues accentue la confusion des corps dans l'espace : les superpositions, les reflets, les coutures d'assemblage apparentes, la transparence, les ressemblances.
Buffet, installation participative, 2025, présentée à La Benoîterie d'Arbonne
Un buffet de vernissage accueille le public à l’entrée de l’exposition. Les visiteurs hésitent à se servir, l’installation d'une table mis en scène entamée et l’éclairage théâtral font douter entre œuvre et buffet d'accueil ordinaire. Des fiches recettes accompagnent la table.
Oeuvre collaborative réalisée avec Pauline Sébie, croisant nos pratiques artistiques et culinaires.
Chacune de ses recettes répond aux sens du mot « habitée » abordés dans l’exposition:
L’espace domestique
La brioche douillette du tamago sando revisite le canapé traditionnel.
Le paysage familier
La terrine tranchée évoque le paysage rural, elle est servie dans un plat en grès rustique.
La femme habitée
La maternité, un corps bercé par un autre, nous a inspiré l’île flottante.
Un kéfir de pommes fait allusion à la femme sorcière.
Fiche recette disponible dans la boutique.
Habiter, extrait vidéo, 2023
Direction artistique, film et costumes Mélodie Peignaux
Chorégraphie Pauline Sébie
J’ai proposé à Pauline Sébie, danseuse diplômée de l’ISDAT*, d’interpréter le mot habiter à travers une chorégraphie de sa création. Elle a dansé à mi-chemin entre le Pays Basque où elle vit et les Landes où je suis installée. J’ai choisi des espaces qui nous sont familiers, et créé les costumes qu’elle porte dans ce film. Ils répondent en contraste ou au contraire en harmonie avec le paysage, ses couleurs, sa lumière. J’ai choisi de filmer en plan fixe pour accentuer l’encrage de Pauline.
« Dans la chorégraphie j’ai cherché à retranscrire les lignes dictées par le paysage, tenté de m’y fondre, d’accentuer l’immensité qui nous entoure et de l’habiter.
La variation de rythme fait écho au vent dans les arbres, l’oscillation de leurs branches, le son des feuilles qui se frôlent, la tombée de la nuit et le monde qui ralentit.
Pour m’inscrire dans le paysage, pour résider, j’ai choisi l’immobilité. Les mouvements répétitifs sont inspirés des habitudes qu’on se crée dans un lieu qu’on fait sien.»
Il en résulte un film en trois parties qui se succèdent comme des cycles, où la danseuse et l’espace se marquent réciproquement.
*Institut Supérieur Des Arts de Toulouse, Danse.
La mue, vidéo, 2022
Direction artistique et costume Mélodie Peignaux
Chorégraphie de Sarah Andres
J'ai proposé à Sarah Andres, danseuse hip-hop contemporain, (compagnie Anothaï) de mener un projet commun (chorégraphique et textile) portant sur l'exposition de la peau au soleil.
Installée au Pays Basque pendant quelques années, j'ai observé un mode de vie tourné vers l'ensoleillement, et la plage a été un terrain d'étude du corps qui s'expose, qui brûnit, qui emmagasine la chaleur. J'ai concentré le travail plastique sur l'aspect de la peau, la chorégraphie de Sarah Andres explore l'exposition, l'accumulation et la mue.
La danseuse évolue dans un espace fortement contrasté par un seul éclairage vif, les mouvements bercés évoluent vers un inconfort, le vêtement froisse et s’étire, la transparence laisse deviner un corps qui va succéder à sa mue. Le film est diffusé en boucle pour focaliser sur cet état de transition.
Je dirige des projets en collaboration avec des danseur-euses et performeur-euses, pour lesquels je pose un cadre de réflexion et de recherches. Pour chaque film je réalise le stylisme, la scénographie et la confection de costumes, puis le montage.
Je réponds aussi à des commandes extérieures, c'est le cas de "Silice Amorphe", projet de performance mené par Sarah Konté avec Selma Stocker et Sarah Andres. J'ai réalisé le stylisme et la confection des costumes, ainsi que les photographies qui documentent la performance.
Performance "Silice Amorphe", 2024 reportage photographique, 11 photographies, stylisme, confection et photographies
Performeuses Sarah Andres,(danseuse hip-hop contemporain, compagnie Anothaï) Sarah Konté,(artiste) Selma Stocker(danseuse contemporain)
Trois corps cherchent l'équilibre dans un espace où les repères sont floutés par des jeux de réflexion de miroirs et de grandes feuilles de papier réfléchissant froissé. Disposés au sol, le papier et les miroirs contraignent la progression des danseuses. Le son guide les trois corps qui terminent leur voyage et semblent stabilisés une fois qu'ils se sont rencontrés, concertés.
Le choix des tissus et la conception des tenues accentue la confusion des corps dans l'espace : les superpositions, les reflets, les coutures d'assemblage apparentes, la transparence, les ressemblances.
Habiter, extrait vidéo, 2023
Direction artistique, film et costumes Mélodie Peignaux
Chorégraphie Pauline Sébie
J’ai proposé à Pauline Sébie, danseuse diplômée de l’ISDAT*, d’interpréter le mot habiter à travers une chorégraphie de sa création. Elle a dansé à mi-chemin entre le Pays Basque où elle vit et les Landes où je suis installée. J’ai choisi des espaces qui nous sont familiers, et créé les costumes qu’elle porte dans ce film. Ils répondent en contraste ou au contraire en harmonie avec le paysage, ses couleurs, sa lumière. J’ai choisi de filmer en plan fixe pour accentuer l’encrage de Pauline.
« Dans la chorégraphie j’ai cherché à retranscrire les lignes dictées par le paysage, tenté de m’y fondre, d’accentuer l’immensité qui nous entoure et de l’habiter.
La variation de rythme fait écho au vent dans les arbres, l’oscillation de leurs branches, le son des feuilles qui se frôlent, la tombée de la nuit et le monde qui ralentit.
Pour m’inscrire dans le paysage, pour résider, j’ai choisi l’immobilité. Les mouvements répétitifs sont inspirés des habitudes qu’on se crée dans un lieu qu’on fait sien.»
Il en résulte un film en trois parties qui se succèdent comme des cycles, où la danseuse et l’espace se marquent réciproquement.
*Institut Supérieur Des Arts de Toulouse, Danse.
La mue, vidéo, 2022
Direction artistique et costume Mélodie Peignaux
Chorégraphie de Sarah Andres
J'ai proposé à Sarah Andres, danseuse hip-hop contemporain, (compagnie Anothaï) de mener un projet commun (chorégraphique et textile) portant sur l'exposition de la peau au soleil.
Installée au Pays Basque pendant quelques années, j'ai observé un mode de vie tourné vers l'ensoleillement, et la plage a été un terrain d'étude du corps qui s'expose, qui brûnit, qui emmagasine la chaleur. J'ai concentré le travail plastique sur l'aspect de la peau, la chorégraphie de Sarah Andres explore l'exposition, l'accumulation et la mue.
La danseuse évolue dans un espace fortement contrasté par un seul éclairage vif, les mouvements bercés évoluent vers un inconfort, le vêtement froisse et s’étire, la transparence laisse deviner un corps qui va succéder à sa mue. Le film est diffusé en boucle pour focaliser sur cet état de transition.